STEM : comment persuader davantage les jeunes filles à s'engager dans des carrières scientifiques et technologiques !

 



Bien que la possibilité pour les filles d'étudier soit désormais libre, il existe encore de nombreux métiers ou domaines qui seraient encore réservés aux hommes. Il existe encore de nombreux lieux de travail où les hommes sont encore majoritaires. Quand on pense aux STEM, il y a encore très peu de femmes impliquées dans ce domaine. Et même s'elles le font, elles se sentent toujours marginalisés et inférieurs non seulement aux salaires et aux droits. 

Si on parle du cas de Madagascar, force est de constater que le système éducatif que nous utilisons n'est plus adapté à notre époque et que beaucoup d'enfants sont dévoyés dans leur catégorie. Mais nous entrons maintenant dans l'ère du numérique et de la technologie, donc en réalité STEM est l'une des clés pour débloquer ce progrès. Voyons aussi les filles qui travaillent dans ce domaine sont encore très peu nombreuses, et beaucoup d'entre elles n'ont pas de leader et finissent par vivre dans l'ignorance. Cependant, ce cas est même un constat fait uniquement dans la capitale mais en ce qui concerne les filles de la campagne c'est très inobservé et non révisé. La plupart d'entre elles deviennent de jeunes épouses parce qu'elles pensent qu'elles sont assez douées pour savoir lire et écrire. 

Il y a très peu de femmes scientifiques à Madagascar. Mais elles ont besoin d'être épaulé. Et les femmes scientifiques peuvent produire aussi bien que les hommes scientifiques. 

C'est pourquoi STEM FOR Good Madagascar existe. Une association essayant de promouvoir les STEM à Madagascar.

L'un des objectifs de l'organisation est que les enfants aient une éducation de qualité. Et aussi pour attirer les filles dès leur plus jeune âge à s'intéresser aux STEM. En effet, à se lancer dans cette profession quand elles seront grandes.

Nous profitons de l'interview d'Ambinintsoa Cynthia, une jeune scientifique et également SG de STEM For Good.

Elle va partager le chemin qu'elle a parcouru avant d'apprendre les STEM, les avantages qu'elle a tiré de son entrée dans le STEM For Good.

Son parcours et ses expériences:

Dès l'obtention de son BEPC en option B, elle a étudié au Lycée public d'Ivato. Etant passionnée de science depuis toujours, elle a choisi la série D une fois en classe de première. Elle qui voulait étendre ses connaissances, a quitté le lycéé d'Ivato et a poursuivi ses études au lycée privé "For Twelve School" à Andoharanofotsy, afin de faire la série C.

Elle a heureusement eu son BACC en 2019. Elle a étudié le coding auprès de STEM FOR GOOD et après le lycée elle a également pris quelques cours en ligne en la matière.
Elle a étudié la physique à l'Université d'Antananarivo en 2020 et elle fait de l'informatique électronique et télécommunications à l'EUROI depuis 2021 jusqu'à maintenant.
En 2020, elle a été choisie par STEM For Good Madagascar pour représenter Madagascar parmi 5 jeunes Malagasy dans une compétition internationale de robotique nommée "FIRST Global Challenge".
Elles ont eu le 5eme rang mondial parmi 172 pays, et cela l'a ouvert de nombreuses portes.

Elle a d'abord été intervenante à l'événement Women Rock in Digital, puis elle a fait du volontariat avec Ikala STEM, dans le projet LAMPS. Ensuite, elle a enseigné le  coding à Grapevine Christian School et à Civis Mundi Academy jusqu'à présent. Elle a aussi été mentor de l'équipe Robocco Malagasy, en 2021 auxquels ils sont parvenus jusqu'à la demi-finale. 

Maintenant, elle est fière d'être non seulement membre de STEM For Good, mais elle a aussi un rôle important dans l'association en tant que Secrétaire Générale.

Il y a eu tellement d'obstacles et de problèmes qu'elle a traversé depuis qu'elle a choisi l'option scientifique au lycée, mais cela ne l'a pas dérangé.

Son message à toutes les filles scientifiques est que n'abandonnez pas vos rêves mais continuez. "Tu peux le faire."

Il existe maintenant de nombreuses organisations ou activités comme STEM For Good Madagascar (STEM Club) qui permettent aux enfants d'explorer librement les STEM, en particulier les filles et elles sont encouragées à entrer librement dans ce domaine. Là, elles peuvent avoir de bons conseils sur le choix du filière souhaité.
La discrimination de genre se reflète encore dans la société, tant à Madagascar qu'à l'étranger, en particulier dans le domaine scientifique, mais elle ne devrait pas être un obstacle pour les femmes. De nombreuses femmes scientifiques ont  déjà inventé des chose que nous utilisons aujourd'hui. Par exemple, c'est une femme qui a créé le premier ordinateur. 
Bref, nous sommes en 2022, il est donc temps de changer. La discrimination fondée sur le genre doit être éliminée. Les femmes aussi peuvent le faire.

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